Médecin Homéopathe Uniciste

Importance primordiale de notre système digestif

Si vous demandez à des médecins de vous dire quel organe leur paraît le plus important dans le corps

  • le Cardiologue pourra vous répondre que c’est le cœur car sans lui toute vie s’arrête,
  • le Neurologue que c’est le cerveau qui nous permet de réfléchir, d’inventer, de communiquer,
  • le Pneumologue que ce sont les poumons qui nous permettent de respirer et de rester en vie …

et tous ont en partie raison.

Ce n’est que depuis quelques années que des spécialistes multiplient leurs recherches sur la biologie et la physiologie du système digestif, ainsi que les conséquences majeures de son dysfonctionnement dans la genèse de nombreuses maladies.

Notre intestin cumule plusieurs fonctions fondamentales :

  1. Absorption des nutriments (vitamines, oligoéléments, graisses, omégas3, 6, 7, 9, acides aminés …) que les cellules de notre corps utilisent pour leur fabrication ; car elles sont détruites puis reconstruites très fréquemment, et il faut que les nutriments utilisés soient – de bonne qualité – et en quantité suffisante
    La paroi de l’intestin doit également être en parfaite état pour absorber correctement les nutriments au niveau des leurs microvillosités.
    La santé de tous nos organes en dépend.
  2. Notre flore intestinale (Microbiote) est constituée de milliards de bactéries (1000 milliards de bactéries selon les dernières estimations), réparties en 200 types différents (mais ces types diffèrent d’une personne à une autre). Ce microbiote doit être bien équilibré sous peine d’apparition de maladies.
  3. Protection contre l’intrusion dans notre corps de virus, bactéries, protéines … qui seraient considérées par nos cellules immunitaires comme des intrus-terroristes
  4. 70% environ de notre immunité est gérée par notre intestin
  5. L’intestin est le 2ème cerveau du corps, et communique avec notre 1er cerveau en permanence tout au long de la journée.

Qu’est-ce qui peut perturber le fonctionnement normal de notre intestin :

  1. au niveau de l’estomac, la prise de médicaments antiacides au long cours, surtout les IPP (Inhibiteurs de la Pompe à Protons = ésomeprazole, lansoprazole, oméprazole, pantoprazole, rabéprazole …) en diminuant la sécrétion d’acide chlorhydrique par l’estomac, certes ils diminuent les sensations de brûlures, mais ils perturbent le découpage des protéines en acides-aminés, et la destruction des bactéries par l’acide. De plus, une étude récente a révélé que la mortalité augmente de 5% (5 personnes sur 100 !) chez les patients qui en consomment plus de 3 mois.
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  2. Les antibiotiques soit prescrits par les médecins, soit contenus dans la viande ou laitages d’animaux traités par ces produits bouleversent l’écologie de cette flore en détruisant non seulement des bactéries pathogènes, mais également les bonnes bactéries de notre intestin; l’administration isolée d’un antibiotique permet en général à la flore intestinale de se reformer, mais son administration répétée ou l’utilisation de certains antibiotiques “très puissants” aboutit à une dysbiose, c’est à dire un déséquilibre de la flore qui peut être très prononcé et chronique, laissant la place à des bactéries pathogènes (comme parfois apparition de la redoutable bactérie Clostridium difficile)  ou des champignons (tel le Candida albicans)
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  3. Notre paroi intestinale imperméable en temps normal aux bactéries, virus, protéines … peut être altérée, avec destruction en partie ou totalité du mucus protecteur qui la recouvre en temps normal, et par l’ouverture des jonctions serrées situées entre les cellules de la paroi, entraînant l’apparition d’un intestin poreux. Cette notion très connue dans les milieux anglo-saxons sous l’appellation de Leaky gut syndrom (833.000 résultats lors d’une recherche sur internet) est beaucoup moins connue dans les milieux francophones (3780 résultats lors de la recherche de “Hyperperméabilité de la paroi de l’intestin”).
    Or les multiples coloscopies qui sont pratiquées chaque jour permettent, certes de dépister des maladies graves comme des cancers du colon, mais sont incapables de dépister une altération microscopique de la paroi de l’intestin, tout au moins à son début.
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  4. Le résultat de cette altération du mucus et de la paroi intestinale est, nous l’avons vu, le passage vers l’intérieur du corps :
    de virus et de bactéries qui nécessitent un surcroît de travail aux millions de lymphocytes qui heureusement veillent sur nous; néanmoins ils sont parfois débordés, et des bactéries comme Escherichia coli passent alors dans la circulation, sont éliminées dans les urines et donnent des infections urinaires souvent à répétition (et en donnant des antibiotiques d’une manière répétée ou au long cours on aggrave le problème et le chronicise)
    de protéines alimentaires qui au lieu d’être découpées en acides-aminés  se retrouvent telles quelles de l’autre côté de la barrière intestinale; les lymphocytes, ces gardiens de notre corps les prennent alors pour des terroristes qui veulent nous envahir, et se mettent à fabriquer des anticorps contre ces protéines provoquant des allergies ou des intolérances alimentaires d’origine immunologique. Ces anticorps lorsqu’ils rencontrent ultérieurement la protéine contre laquelle ils ont été programmé, vont provoquer des réactions inflammatoires et immunologiques qui vont provoquer des troubles digestifs tels que ballonnements, douleurs abdominales, diarrhées, ou alternance diarrhée-constipation…
    De plus ces anticorps peuvent parfois s’attaquer à des protéines de notre corps, provoquant l’apparition des maladies auto-immunes.
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  5. Origines d’une altération de la flore, du mucus, et de la paroi intestinale :
    une dysbiose (perturbation de l’équilibre de la flore intestinale)
    de nombreux médicaments classiques tels que anti-inflammatoires, corticoïdes, antibiotiques, IPP (antiacides), certains anti-épileptiques (et la plupart des médicaments classiques dont les diarrhées font partie des effets secondaires possibles)
    de nombreuses substances toxiques :
    * tabac, métaux lourds dont le Mercure contenu dans les gros poissons comme le Thon, mais aussi les plombages dentaires,
    * mais aussi le Cadmium présent en forte dose dans certaines cultures obtenues à coup d’engrais phosphaté,
    * sans compter nombre d’additifs alimentaires, les pesticides …

    un stress aigu ou chronique (suite de viol, d’accident, de maltraitance …) (intérêt ++ de l’Homéopathie uniciste)
    et les LECTINES contenues dans certains aliments, dont nous reparlerons en détail, qui détruisent le mucus intestinal (et celui de toutes les muqueuses du corps) et ouvrent les jonctions serrées de la paroi (d’où l’absolue nécessité pour tout un chacun d’adopter un régime sans LECTINES)

Conséquences d’une détérioration du mucus et de la perméabilité de la paroi de l’intestin :

  • Ce peut-être au début de simples ballonnements, de légères douleurs abdominales, de la constipation opiniâtre ou des diarrhées fréquentes ou encore alternance diarrhée/constipation, symptômes évoquant un “syndrome du colon irritable
  • ces symptômes ne sont jamais anodins comme ont le croit trop souvent, mais traduisent toujours une perturbation du fonctionnement de l’intestin, qui peut conduire si on n’en traite pas la cause à =>
  • des carences alimentaires par malabsorption, notamment du Fer (=> baisse ++ de la Ferritine), des vitamines, des oligo-éléments … entraînant tôt ou tard de multiples maladies
  • des allergies alimentaires (et non alimentaires), des intolérances alimentaires
  • des infections vaginales ou urinaires à répétition, ainsi qu’une baisse générale de l’immunité pouvant entraîner des infections virales ou bactériennes à répétition comme des poussées d’herpès, une furonculose, des angines ou pharyngites …
  • certaines recherches montrent également le risque majoré d’avoir un diabète (de type 1 ou de type 2), des maladies cardio-vasculaires, des arthrites, des douleurs chroniques, un syndrome d’épuisement, … et même des maladies auto-immunes.

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